Communauté de communes Val’Eyrieux


[SAISON CULTURELLE] Théâtre : Le Jour J de Mademoiselle B.

Une ancienne comédienne remonte sur les planches de théâtre après des années d’absence
©DiegoBresani

Théâtre, en partenariat avec la Comédie de Valence

 

Il n’y a pas d’âge pour avoir la trouille, croyez-en l’actrice Mademoiselle B.! À partir d’une simple histoire de trac, Gabriel F. met en scène une fable sur le courage à l’adresse des petits et des grands.

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JEUDI 11 JANVIER - 20h

LE CHEYLARD - Salle de La Palisse

 

Dès 8 ans. Durée : 1h10.

Tarifs : Adulte 14€ / 10€ / 7€, Jeune jusqu’à 16 ans 7€ / 5€. Billetterie en amont dans les antennes de l’OT Ardèche Hautes Vallées au 04 75 64 80 97 ou sur place, le soir même.

Après des années d’absence, Mademoiselle B., actrice flamboyante mondialement reconnue, remonte sur les planches pour faire ses adieux à la scène. Mais au moment du lever de rideau, c’est le drame: un ancien traumatisme ressurgit, elle doit faire face à une assemblée d’enfants, sa plus grande peur. C’est au fur et à mesure de l’histoire, éclairée par des flash-back que l’on en découvrira la raison…

 

Le spectateur est plongé dans une répétition d’Hamlet, jouée dans les années 60 par Mademoiselle B. Il est balloté entre présent et passé, entre la mademoiselle Bibelot des années 60 et celle d'aujourd'hui. Ce retour dans le temps permet de rencontrer tous les personnages qui ont sillonné la vie de la grande dame et que seuls 3 comédiens incarnent, entremêlant danse, musique et théâtre. Dans une forme de méta- théâtre, on entre dans un monde coloré et un univers volontairement kitch où les comédiens n’hésitent pas à se travestir pour incarner tous les personnages.

 

Dans une adaptation pour la scène du roman graphique de Marco Michelângelo, le dramaturge et comédien Gabriel F. joue de perruques et autres artifices pour donner corps à ce personnage truculent. Par les mots, la danse et la musique, Le Jour J de Mademoiselle B. décortique avec frasques et tendresse, les affres du traumatisme, et invite à prendre part au spectacle délicat d’une reconstruction intime. Dans ce processus collectif, où les plus jeunes tiennent pour une fois le rôle de guérisseur·euse·s, il sera question de gloire et d’anonymat, mais aussi de la peur, de ses limites, et des ressorts jamais épuisés pour s’en libérer.